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Allo Winston ?

Publié le par Saintex

Les mocassins sont-ils des souliers ? Les guerriers Alconquins portaient-ils une armure ? Un quiz à la main, vingt-six blousons rouges français découvrent les premières salles du magnifique Musée canadien de la guerre.

Les premières questions sont destinées à la découverte de l’architecture du musée et à marquer quelques arrêts dans les premières salles relatives aux guerres précoloniales des Amérindiens et aux luttes franco-anglaises du XVIIIe siècle. Il faut rappeler qu’elles aboutirent à la perte de l’Acadie en 1713 puis de la Nouvelle-France avec le Traité de Paris en 1763 où le duc de Choiseul, principal ministre de Louis XV, sacrifia les arpents de neige et les fourrures au profit de la conservation des Iles à sucre (Saint-Domingue, Guadeloupe, Martinique) jugées plus rentables. Les jeunes Français eurent droit à la présentation de sympathiques instruments chirurgicaux du XVIIIe par une des guides du Musée : scie pour amputation, arrache-dent cariée, scalpel, foreuse à main pour le « trépinage », outil pour suturer, garrot à tourniquet….

Allo Winston ?Allo Winston ?Allo Winston ?

L’essentiel de la visite néanmoins n’est pas là ; il s’agit surtout d’initier les élèves à ce qui constituera le cœur de leur programme de 3e : les deux guerres mondiales et, puisque le climat canadien s’y prête admirablement, la guerre froide.

Parmi les apprentis-voyageurs en veste grenadine, il en est qui n’aiment pas l’Histoire (ou que l’Histoire n’aime pas selon certains) mais reconnaissons qu’ils furent tous exemplaires durant cette longue visite de trois heures. Certes monsieur Legay converti en chien de berger dût mordiller ponctuellement quelques mollets retardataires, notamment ceux de Samy notre traditionnelle lanterne rouge, ou ceux de Robin qui, très intéressé, voulait voir les petits détails en bas à droite et les commentaires dans le coin à gauche. Lola flanquée de son état-major, les commandantes Justine et Gwendoline, flânait également en queue de peloton pour mitrailler les artefacts à coup de clichés. Dorian, probablement sceptique quant à la solidité du bâtiment testa méthodiquement tous les piliers et tous les murs en s’y adossant systématiquement. Le guide pour sa part eut la satisfaction d’avoir face à lui un groupe attentif et curieux qui sut respecter les consignes, faire silence le temps nécessaire et poser quelques questions de bon aloi.

 Les expositions du musée étant légitimement construites autour de la courte histoire du Canada, il faut régulièrement relier leur propos à celle de l’Europe voire élargir au monde entier. La défense de Hong Kong par les troupes canadiennes par exemple, aussi dramatique qu’elle fut, n’évoque rien pour nos jeunes Français. En revanche, l’opération Jubilée, c’est-à-dire la tentative de débarquement de 8000 soldats canadiens à Dieppe en août 1942, qui se solda par un échec et la perte de 1800 d’entre eux a du sens pour nos élèves car elle concerne nos deux pays et parce que les leçons qui furent tirées de cette opération fort mal conçue et préparée servirent à l’occasion du jour J le 6 juin 1944.

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Mais avant d’en arriver là, il nous a fallu participer à la guerre de position. Dans son bel uniforme rouge, la compagnie Saintex, du 4e régiment des Petits princes de Marolles tint fermement son secteur sous les bombardements pendant au moins cinq minutes. Le Sergent Roman au péril de sa vie surveille les lignes adverses soutenu dans sa mission par le soldat de 2e classe Alexis posté au périscope et son camarade Clément. Le caporal Charline, épuisée par une heure d’attention extrême réprime difficilement ses bâillements. Bien que bloqués dans une tranchée heureusement intacte malgré l’activité de l’artillerie ennemie, et soumis au vacarme des obus s’abattant sur les positions voisines des nôtres, aucun ne cède à la peur sauf Leslie quand elle croise le prof d’histoire qui est rentré par la sortie.

Juliette engage la conversation avec l’un des vétérans de l’Armée canadienne qui participent à l’animation du Musée, rejointe par Samantha et nos trois « poils aux pattes » (surnom des soldats franco-canadiens) Charline, Clément et Roman. Plus loin, quelques-uns s’essaient à la tenue réglementaire. (Au passage, on notera que ce sont toujours les mêmes qui casquent.)

Alors que tous s’avancent prudemment sur le caillebotis qui recouvre le champ de bataille de Passchendaele en Belgique non loin d’Ypres où les Canadiens avaient subi en avril 1915 la première attaque allemande au gaz toxique (le dichlore) et découvrent le cadavre d’un soldat canadien pris dans la boue face contre terre ; alors que le paysage alentour est dévasté par des semaines de bombardements continuels, que le sol broyé et pulvérisé est parsemé d’armes brisées, Samy puis Clément traversent tranquillement l’espace de la reconstitution en piétinant le corps du gisant. Que voulez-vous la guerre est une impitoyable école de la violence…

Les demoiselles, naturellement plus sensibles peut-être, contemplent longuement cette scène d’horreur cherchant à imaginer peut-être ce qu’avait dû être la réalité de cette guerre pour des dizaines de millions d’hommes de tous les pays.

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Rescapés de la bataille des tranchées, nos blousons rouges éprouvent le besoin de reprendre des forces et ont droit à une permission d’une heure dans la cafétéria du musée pour consommer les maigres rations de leur lunch box.

L’armistice du ventre permet à Kassandre d’écraser au bras de fer les prétentions des garçons, enfin, celles d’Alexis parce qu’ensuite il n’y eut plus de candidat masculin !

Allo Winston ?Allo Winston ?

Les exposés du jour concernent les célébrités canadiennes, autrement dit Justin Bieber, présenté par Juliette et Chloé qu’accompagnent Roman et Dorian dans un numéro chorégraphique et musical mémorable. Nathan et Baptiste P concluent leur présentation en citant quelques joueurs de l’équipe des Senators d’Ottawa.

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Nous retrouvons les routes de l’histoire en commençant par l’une des Mercedes d’Adolf Hitler avant quelques phrases de présentation des causes du second conflit mondial.

C'est alors que Lola reçoit un appel en PCV (« Pour un combat victorieux ») depuis Londres ; un certain Winston Churchill demande à lui parler en personne. L’accent est indéniablement anglais mais c’est bien en Français que l’homme s’exprime. Lola qui habituellement n’a pas la langue dans sa poche reste médusée, bafouille, croit à une blague vu qu’elle ne connait pas le bonhomme et finit par comprendre que la Grande Bretagne poursuivra la lutte jusqu’à la victoire. Cette bonne nouvelle la ravit et en fait part à ses deux conseillères militaires, Gwendoline et Justine.

 

Nous voilà ensuite engagés dans la bataille de l’Atlantique. La marine royale canadienne a beaucoup recruté dans les rangs des blousons rouges. Ainsi la moussaillonne Célestine, les aspirantes Kassandre, Anastasia, Juliette, Leslie, le capitaine de frégate Nathan, le contre-amiral Robin, les enseignes de quatrième classe Baptiste B et Baptiste P ont-ils momentanément appartenu aux forces maritimes du Canada.

Dans le même temps l’expérimenté Roman mais aussi Eva, Amélie Pa et Naomi s’engagent dans l’armée de terre.

Quant à Samy, il a revêtu un costume de Samy tandis que Dorian somnolent endossant l’uniforme du condamné contraint aux travaux forcés et épuisé par l’effort.

 

Un nouvel arrêt pour expliquer en quoi ce conflit était une guerre d’anéantissement notamment du fait des destructions dues aux attaques aériennes est l’occasion pour les blousons rouges qui ne dorment pas de bombarder le prof de questions pertinentes. Information confidentielle : pendant la bataille d’Italie, Baptiste B endommage par inadvertance un engin blindé à croix gammée, mais chut….

 

Enfin, nous prenons tous place dans une péniche de débarquement en Normandie qui nous amène sur Juno Beach. Les blousons rouges se montrent très intéressés par le déroulement de la bataille de Normandie et les questions dont aucune n’est barge fusent là encore.

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Une courte vidéo nous présente l’impact d’une bombe atomique et l’effet de souffle qui en résulte. En l’espace d’un millionième de seconde, l’explosion génère une onde de choc qui se propage à plus de 1000 km/h dans un rayon de plusieurs kilomètres. Evidemment, la bulle d’air incandescent d’un kilomètre de diamètre dont le cœur atteint plusieurs millions de degrés n’apparait pas à l’écran pas plus que les retombées radioactives qui tueront à petit feu les survivants des deux frappes atomiques Américaines sur Hiroshima puis Nagasaki. 

Il est des moments où l’humour n’est plus de mise.

Il ne l’est pas davantage quand nous nous arrêtons devant une vitrine exposant quelques photographies de la libération des camps nazis. L’Holocauste dans la terminologie retenue en Amérique du Nord, la Shoah pour les Européens, n’a pas directement concerné les citoyens canadiens à l’exception de quelques rescapés des camps de la mort venus s’installer au Canada après 1945 et dont certains témoignent encore dans les écoles secondaires comme à Gisèle Lalonde. Un arrêt indispensable permet d'abord un rapide survol de l’idéologie nazie, dans sa dimension raciale principalement, puis une présentation succincte des camps en distinguant les camps de la mort lente par le travail (opposants politiques, homosexuels, résistants de toute l’Europe) des camps d’extermination (Juifs et Tziganes). Soit quelques éléments notionnels qui seront peut-être utiles à l’avenir. Les blousons rouges -je les en félicite- ont été à la fois particulièrement attentifs et sensibles au sujet pour lesquels à nouveau des questions pertinentes ont été posées.

Allo Winston ?Allo Winston ?

Le secteur du musée consacré à la guerre froide est parcouru plus rapidement car la lassitude se fait progressivement sentir. Un écran proposant une vision de l’Europe divisée par le rideau de fer, une carte de la péninsule coréenne au moment de la guerre opposant le Nord et le Sud entre 1950 et 1953, année de la mort de Staline, guerre à laquelle a participé le Canada au sein de la coalition mandatée par l’ONU, un pan du mur de Berlin (un autre pan se trouve à Montréal), un véhicule blanc des casques bleus…… le musée offre là encore bien des éléments utiles à la compréhension de l’histoire récente mais nécessairement fort lointaine pour nos blousons rouges du XXIe siècle et de l’ère internet. Pourtant leur curiosité ne s'est pas démentie,  et certains manifestent de remarquables dispositions commerciales : « m’sieur, ça vaut cher les morceaux du Mur de Berlin ? ». Faut-il voir là la preuve que le capitalisme a bien remporté la bataille qui l’opposait au communisme stalinien ?

L’ultime étape de la visite est constituée par le gigantesque hall d’exposition dédié aux véhicules militaires depuis le dernier tiers du XIXe siècle : chars d’assaut, canons de DCA et obusiers, engins du génie, jeeps, avions, transports de troupe, blindés légers, sous-marin de poche dont le pilote bénéficiait d’une lunette… pour les toilettes qui lui tenaient lieu de siège… L’éventail d’engins de guerre est impressionnant mais nos collégiens tout heureux de retrouver leurs correspondants venus participer à des ateliers dans le musée ne jettent plus qu’un regard distrait autour d’eux une fois leur QCM rempli. Samantha qui accumule les dollars vestimentaires est bien contente car ce soir elle assistera à une joute de hockey à l’aréna d’Ottawa avec les Canadiens. Et ça, c’est vraiment fun !

 

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Nous retrouvons notre bus jaune qui a probablement servi aux transports de troupes et rentrons sans encombre à Gisèle Lalonde Le temps de fournir les consignes pour la soirée et de laisser Juliette, notre efficace rédactrice en chef reprendre d’une main ferme son équipe d’apprentis-journalistes et nos blousons rouges s‘égaient dans l’école en quête de leurs jumeaux respectifs. Nous devons tous nous retrouver à 18h pour nous rendre à la joute de hockey promise de longue date.

Rappelons quelques règles élémentaires de ce sport plus que populaire au Canada, presque une religion. Soit 10 gaillards caparaçonnés juchés sur des patins qui cavalent un bâton à la main après une rondelle qu’il s’agit de propulser dans un but défendu par des bonhommes encore plus caparaçonnés que les autres. Tout ceci sur une surface ovale délibérément glacée (comme s’il n’y avait pas assez de glace à l’extérieur) et délimitée par une lice en bois. Tout autour s’étagent des gradins sur trois niveaux où peuvent s’installer jusqu’à 20 500 personnes dont 19 153 sur des places assises qui permettent de hurler plus confortablement « Go sen’s go ». Ce soir, 16 146 personnes sont venues soutenir l’équipe locale de cascadeurs dont vingt-neuf Français perchés juste sous le toit là où les rondelles ne volent pas et où les athlètes en armure capitonnée ne peuvent les remarquer.

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Les blousons rouges français et les blousons rouges canadiens sont venus encourager l’équipe locale des Senators, classée troisième de la conférence Est de la NHL alors que leurs adversaires, les Calgary flames sont au 6e rang de ce même classement. A l’arrivée les jeunes Canadiens se sont mis ensemble tandis que les jeunes Français en faisaient autant…jusqu’à ce que les enseignants leur rappellent ce qu’est un échange patinagogique.

L’aréna est bien moins remplie que lors des joutes précédentes auxquelles nous avions assistées ces dernières années. Et l’ambiance est quelque peu atone.

Le hockey sur glace est un sport théoriquement collectif comme le football qui s’appelle soccer au Canada sauf que c’est du football chez nous qu’il ne faut pas confondre avec le football américain qui lui ressemble au rugby, enfin, quand on regarde de loin. Les joueurs doivent se prêter la rondelle de temps en temps pour surprendre l’adversaire et avancer vers son but. Ils doivent aussi empêcher les passes du camp d’en face soit en interceptant le palet ou (la puck) soit en interceptant le jouer opposé, ce que le public apprécie particulièrement surtout quand ça dégénère et que les hockeyeurs font du rugby sur la glace avec tout plein de bibendums couchés les uns sur les autres. Parfois même, ils ne tombent pas et se tapent dessus avec de grands coups portés sur les casques comme les boxeurs. Ce sont des athlètes polyvalents les joueurs de hockey !

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
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Au début de la joute, les hockeyeurs d’Ottawa jouaient à six mais séparément. Il y en avait toujours un à qui la rondelle incombait qui se hâtait de s’en débarrasser de peur que les gars de Calgary ne lui tombent dessus et qui l’expédiait à l’autre bout de la patinoire derrière les buts adverses. Au terme des deux premiers tiers temps, le score était vierge et la partie assez ennuyeuse. Pourtant les 52 blousons rouges s’impliquaient avec beaucoup d’allant dans un soutien marqué aux champions locaux. Les jeunes Français criaient avec ardeur des noms de joueurs qu’ils ne connaissaient pas trente minutes plus tôt.

Tous ont su d’ailleurs faire preuve du même investissement à la buvette de l’aréna entre chaque tiers-temps pour acheter des pizzas à la gomme, des popcorns, de la barbapapa et de la poutine et des boissons gazeuses.

Il est cependant quelqu’un qu’il nous faut évoquer avec admiration ce soir en raison de son sens affirmé des affaires : je veux parler de ce cher Clément qui fit profiter nombre de ses condisciples de ses talents. Clément, on ne sait comment, est toujours informé de ce qu’il faut savoir. Par exemple que les boissons gazeuses sont à un dollar seulement avant 19h et bien plus onéreuses ensuite. Ou qu’il est possible de consommer des popcorns de façon illimitée tant qu’on peut ramener le sachet d’origine. Il peut être soigneux Clément et son sachet a fait de l’usage, tant et si bien que son propriétaire a pu approvisionner indistinctement toute sa rangée de camarades français et canadiens.

 

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?

Mais revenons au match. Au début du deuxième tiers-temps, les Senators sont menés deux à zéro. Ils doivent à la performance de leur gardien, Michael Condon, d’avoir préservé leurs cages d’un score plus dramatique parce que sur la glace, ce n’est pas flamboyant et les attaquants d’Ottawa multiplient les maladresses. Nos jeunes ne se découragent pas et crient de plus belle. Dans la dernière période, les joueurs d’Ottawa abandonnent leur train de sénateurs et se mettent enfin à bien jouer. Ils égalisent dans les dernières minutes à la grande satisfaction de Leslie.

Une prolongation doit avoir lieu mais à effectif réduit : quatre contre quatre. Dans cet exercice, les hockeyeurs locaux semblent très à l’aise. Leur jeu est fluide et la puck file d’un côté à l’autre de la patinoire. L’équipe qui marquera la première sera déclarée vainqueur. Les Senators dominent mais sans parvenir à trouver la faille malgré l’énergie déployée par nos jeunes blousons rouges qui font plus de bruit à eux tout seuls que les 16 000 spectateurs amorphes de l’aréna. Malheureusement, à quelques secondes de la fin du temps réglementaire, les Senators sont victimes d’un retour de « flames » et encaissent le but qui entérine leur défaite.

En quittant les gradins, nous surprenons des bribes de conversation : « ils ont perdu, oui, mais de justesse » ; « Ils ont bien joué quand même » ; « on aurait pu gagner »….Comme chaque année nos collégiens qui ignoraient tout du sport national canadien sont devenus de véritables supporters de l’équipe d’Ottawa et, plus et mieux que cela,  se sont pris d’une véritable affection pour ce sport qui se pratique brutalement sur la glace mais qui trouve son expression à travers une ambiance très bon enfant dans les tribunes.

Dans le calme, les vaincus du jour regagnent leur bus jaune, garé parmi une nuée de bus jaunes identiques et qui dans « la congestion » liée au départ simultané de milliers de véhicules, quitte le quartier de banlieue de Kanata pour celui d’Orléans de l’autre côté de la capitale canadienne.

Ce vendredi, les jeunes canadiens n’ont pas classe car leurs enseignants sont mobilisés par une journée dite pédagogique. Il s’agit donc pour eux comme pour nous de la chronique annoncée d‘un long ouikinde.

Mais demain est un autre jour.

DR.

Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
Allo Winston ?
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S
Bonsoir,<br /> Mr RENAULT, arrêtez de colporter que notre fils est Huggy les bons tuyaux sinon il finira par vous faire payer ses prestations ou au pire (pour vous) se sentir obliger de venir à chaque voyage !!!.... bonne continuation et à bientôt...
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L
Je reste sans voix devant cet article incroyable. Merci pour tout.
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V
Quel article!! Mais Didier, il faut aussi dormir un peu
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V
je redécouvre à nouveau ce musé, encore merci pour votre travail et merci pour nos enfants, bonne journée.
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